Vous avez eu la bonne idée de réaliser un investissement locatif ? Félicitations ! Il s’agit maintenant de rentabiliser votre investissement immobilier, justement en le louant. Ce faisant, vous courez cependant le risque, bien que minime, de voir vos loyers impayés. En effet, vous aurez beau choisir le locataire « idéal », il y a toujours une possibilité que ce dernier se retrouve en situation d’insolvabilité, en raison d’une perte d’emploi par exemple. La bonne nouvelle est que des solutions existent pour pallier ce risque et vous permettre de toucher votre loyer en toutes circonstances. Comment donc s’assurer contre les impayés ? La réponse avec Directe Location, agence de location à Bordeaux.
Le garant pour sécuriser vos revenus locatifs
Bien que le locataire n’ait pas l’obligation d’avoir un garant pour sa location, vous êtes en droit, en tant que bailleur, de le demander pour vous protéger de l’insolvabilité du locataire, surtout quand celui-ci n’a pas souscrit d’assurance impayés. Le principe de cette pratique, de plus en plus courante, est assez simple : le garant physique prend la relève de votre locataire en cas de difficulté à payer le loyer.
Également appelé « caution », le garant est une personne physique ou morale (entreprise, banque, Action Logement…) qui s’engage à s’acquitter du loyer et des charges locatives quand votre locataire est dans l’impossibilité de les payer. Par ailleurs, le garant peut être caution « simple » ou « solidaire ». Dans le premier cas, le propriétaire ne le sollicite que lorsque le locataire ne peut faire face à ses obligations, et qu’il a contacté ce dernier au préalable. Dans le second cas, le bailleur peut faire appel au garant dès le premier impayé, sans avoir à contacter le locataire. Sans surprise, la caution « solidaire » est le type de garantie préconisé par la majorité des propriétaires.
La GLI : garantie des loyers impayés
Il s’agit d’une assurance qui permet au propriétaire de récupérer les impayés. Vous l’aurez compris, la GLI est à la charge du bailleur, et son coût varie entre 2,5 à 5% du montant du loyer mensuel (charge comprises). Le propriétaire devra respecter certaines conditions assez strictes pour pouvoir souscrire une garantie de loyers impayés. Par exemple, le locataire en question devra répondre à certaines conditions d’éligibilité, telles qu’avoir un CDI, des revenus 3 fois supérieurs au montant du loyer… De plus, le loyer doit être inférieur à 2 500 euros par mois. Notons également que la GLI est incompatible avec la caution solidaire.
Il faut par ailleurs savoir que certaines compagnies d’assurance laissent au propriétaire le soin de vérifier la présence à la validité des différentes pièces justificatives demandées. Ces assureurs ne vont les vérifier par eux-mêmes qu’au moment du sinistre. Ainsi, en cas d’absence de justificatifs, le bailleur peut se voir opposer une déchéance de garantie.
La GLI est une solution plutôt contraignante, ce qui explique le fait que seulement 15% des propriétaires en France y ont souscrit. Mais bien qu’elle soit exigeante, la GLI est une solution rassurante, qui couvre le bailleur quand celui-ci doit faire face à un locataire insolvable et des loyers impayés. Elle permet aussi de rembourser les dettes locatives. Cela dit, les délais de remboursement ont tendance à être un peu longs (plusieurs mois).